50% des contenus web sont générés par l’IA : comment continuer à exister ?
Publié le 28 octobre 2025
Écouter une version audio de cet article
Une étude de Graphite a analysé 65 000 articles provenant de la plus grande base de données web indexée en comparant les contenus de 2020 à 2025. Le verdict est sans appel : nous avons dépassé un cap historique. En janvier 2025, 55% des contenus publiés sur Internet étaient générés par une forme d’intelligence artificielle. Aujourd’hui, ce chiffre s’est stabilisé autour de 50%. Pour mettre cela en perspective, en 2022, avant le lancement de ChatGPT en novembre, cette proportion était quasi nulle. En moins de trois ans, nous avons basculé d’un monde où l’IA générative était une curiosité technologique à un univers où elle devient la norme de production éditoriale.
Ce n’est pas une projection futuriste. Ce n’est pas une tendance émergente. C’est le présent, tel qu’il se manifeste chaque jour sur le web. Et pourtant, quand vous consultez Google, quand vous lisez les articles de vos sites d’actualité préférés, quand vous parcourez les résultats de recherche, vous ne voyez pas cet océan de contenu généré par machine. Il est là, mais invisible. Ce paradoxe mérite qu’on s’y arrête, car il explique tout ce que les créateurs de contenu, les responsables marketing et les éditeurs doivent comprendre pour rester pertinents dans cette nouvelle ère.
Quand l’IA et les bots deviennent majoritaires sur le web
Pour comprendre l’ampleur de ce changement, il faut revenir à la chronologie de cette révolution. Avant novembre 2022, l’IA générative était cantonnée aux laboratoires de recherche et aux démonstrateurs. OpenAI lance ChatGPT, et en quelques semaines, c’est l’effet domino. Les entreprises réalisent soudain que cette technologie peut produire du texte, du code, des e-mails, des articles de blog à une vitesse surhumaine. Elles découvrent aussi qu’elle coûte infiniment moins cher qu’un rédacteur humain, qu’un designer ou qu’un producteur vidéo.
L’étude Graphite capture exactement ce moment d’accélération. En 2023, le pourcentage de contenu IA grimpait de façon quasi linéaire. Ce décollage, c’est la signature d’une disruption véritable. Pas juste un ajustement marginal, mais un changement de paradigme.
Pourquoi cette explosion ? Les raisons sont banales mais puissantes. D’abord, la pression de la productivité. Les entreprises doivent publier plus vite, générer plus de contenus, alimenter plus de canaux. Un responsable éditorial qui produit 10 articles par mois avec son équipe actuelle peut théoriquement en générer 30, 40, 50 avec l’aide de ChatGPT ou d’autres outils. C’est tentant.
Face à cette transformation, se former à l’IA générative devient un levier incontournable pour les créateurs de contenu. La formation « Contenus à 360° : Créez texte, image, audio et vidéo avec l’IA » permet justement d’explorer ces nouveaux usages, de maîtriser les outils de génération multimédia et de structurer une véritable stratégie éditoriale augmentée. En apprenant à piloter ChatGPT, Adobe Firefly, Higgsfield ou d’autres IA génératives, les communicants découvrent comment produire des textes, visuels, podcasts et vidéos cohérents, rapides à réaliser et pleinement intégrés à leur identité de marque.
Ensuite, il y a la démocratisation. Ces outils ne demandent aucune compétence technique particulière. Un junior peut les utiliser aussi facilement qu’un senior. Une PME de dix personnes peut rivaliser en volume de contenu avec une grande agence. C’est l’effet « égalisation des forces » qu’on retrouve dans beaucoup de transformations technologiques. Et puis, il y a la simple inertie et la curiosité. Des millions de personnes testent ChatGPT pour voir ce que ça fait. Beaucoup découvrent que c’est utile. Certaines commencent à l’utiliser quotidiennement.
LinkedIn est l’illustration même de ce phénomène. L’étude détecte que 54% des posts longs publiés sur LinkedIn sont générés par IA. Pensez à la portée symbolique de ce chiffre : le plus grand réseau professionnel au monde, le lieu où les cadres et les entreprises établissent leur crédibilité et partagent leur expertise, est envahi à moitié par du contenu machine. Sur le web généraliste, le phénomène n’est que plus prononcé, plus dispersé, mais fondamentalement similaire.
Ce qu’il faut saisir, c’est que ce n’est pas un jugement qu’on porte ici. Ce n’est pas « c’est bien » ou « c’est mal ». C’est simplement la description d’une réalité qui a changé les règles du jeu. Le paysage éditorial en 2025 n’est plus le même qu’en 2022. Et pour tous ceux qui vivent de la création de contenu (rédacteurs, designers, communicants, marketeurs) cette réalité est incontournable.
Formation « IA et production de contenus »
Cette formation vous guide dans l’utilisation d’outils accessibles pour concevoir plus rapidement des textes, visuels, capsules audio ou vidéos, tout en gardant une cohérence éditoriale forte.
Un paradoxe troublant : plus de publication mais moins de visibilité…
Là où ça devient vraiment intéressant c’est que si 50% des contenus en ligne sont générés par IA, on pourrait s’attendre à ce que Google soit noyé sous une marée de textes générés par machine. Les résultats de recherche devraient ressembler à une soupe uniforme, impersonnelle, produite en série par des algorithmes. Et pourtant, ce n’est pas ce qu’on observe.
L’étude Graphite note un chiffre frappant : seuls 14% des contenus clairement générés par IA se retrouvent en première page de Google. C’est une proportion minuscule comparée à leur représentation globale sur le web. En d’autres termes, Google détecte silencieusement et hiérarchise fortement contre ces contenus. Et pourtant ce n’est pas un ban car Google n’a jamais interdit l’IA générative, loin de là. C’est plutôt une dégradation subtile mais systématique.
Pourquoi cela ? La réponse réside dans la philosophie même de Google en matière de classement. Depuis ses débuts, le moteur de recherche a toujours favorisé ce qu’il appelle « l’utilité » : la capacité d’une page à répondre vraiment à la question de l’utilisateur avec pertinence et fiabilité. En 2023 et 2024, Google a systématisé cette philosophie à travers une mise à jour majeure de ses algorithmes fondée sur le concept d’E-E-A-T : Experience (expérience), Expertise (expertise), Authoritativeness (autorité), et Trustworthiness (fiabilité).
Or, qu’est-ce qui caractérise généralement un contenu généré par IA en cliquant sur un bouton et en validant directement le résultat ? C’est un manque criant sur chacun de ces critères. Le texte manque d’expérience concrète. Il n’y a pas d’expertise véritable, juste de la synthèse générale. Il n’y a pas d’autorité, pas de réputation construite. Et la fiabilité ? Eh bien, les contenus générés sans vérification contiennent régulièrement des erreurs factuelles, des hallucinations, des imprécisions.
Les ingénieurs de Mountain View ont étudié ces problèmes et ils les ont traduits en signaux algorithmiques. Ce n’est pas de la magie : c’est simplement que les contenus générés sans intervention humaine manquent d’une certaine… substance. Ils manquent de ce truc intangible qu’un humain apporte quand il relit, quand il ajoute son point de vue, son anecdote, son contexte personnel, sa vérification critique.
C’est précisément ce que vise la formation « Réinventez votre SEO avec l’IA générative » : comprendre comment exploiter l’intelligence artificielle sans tomber dans le piège du contenu creux. Les participants apprennent à générer des pages et articles optimisés pour le référencement naturel (SEO), tout en préservant l’expertise humaine indispensable au signal E-E-A-T. De l’analyse sémantique à la structuration des balises, la formation explore les meilleures pratiques pour que l’IA serve la visibilité plutôt que de la saboter.
Mais voici l’aspect encore plus nuancé de cette histoire : il existe une zone intermédiaire, une catégorie de contenus qui s’avère beaucoup plus performante. Ce sont les contenus hybrides, ceux qui combinent la productivité de l’IA avec la relecture, l’édition et la personnalisation humaine. L’étude Graphite détecte que 55% des utilisateurs professionnels qui emploient l’IA générative pour créer du contenu le relisent, l’éditent et le complètent avant publication. Ce groupe, les orchestrateurs humain-IA, produit des résultats très différents.
C’est le mouvement souterrain qui redessine vraiment le paysage. Pendant que 50% des contenus sont produits par de la pure IA (beaucoup invisibles sur Google), une fraction croissante des créateurs intentionnels découvre une voie mitoyenne : utiliser l’IA comme amplificateur de productivité, tout en conservant le contrôle. Ces contenus hybrides, ceux qui sont humainement pilotés et cognitivement enrichis après génération, se positionnent bien. Ils trouvent leur audience. Ils rankent.
Le paradoxe positif, c’est donc que ceux qui comprennent cette dynamique acquièrent un avantage concurrentiel majeur. Pendant que 86% des contenus générés par IA restent invisibles, les créateurs qui maîtrisent le processus hybride occupent de plus en plus de l’espace visible. C’est un signal économique fort : le marché récompense ceux qui savent orchestrer, qui savent piloter, qui savent ajouter de la valeur. Le marché pénalise la pure automatisation.
Guider l’IA sans la laisser conduire, ça s’apprend
Nous voilà au cœur de la question : si la simple génération d’IA ne suffit pas, qu’est-ce qui marche réellement ? La réponse est à la fois simple et complexe. C’est simple dans son énoncé : savoir bien briefer une intelligence artificielle, la guider, poser les bonnes questions, puis vérifier, relire et ajouter sa patte personnelle. C’est complexe dans sa mise en œuvre, parce que cela demande une compétence très spécifique que peu de gens possèdent naturellement. Cette compétence n’a pas de nom officiel dans les descriptions de poste. Elle n’existe pas encore dans les grilles salariales. Et pourtant, c’est le vrai skill du futur proche. Pas « savoir utiliser ChatGPT », mais savoir en faire un partenaire créatif fiable, productif et aligné avec la vision stratégique d’une marque ou d’une publication.
Commençons par l’étape du brief. C’est une compétence fondamentale qui remonte à bien avant l’IA, mais elle devient essentielle aujourd’hui. Un brief vague du type « Ecris-moi un article sur le marketing digital » produira un texte vague, générique, sans saveur. L’IA reste un outil extrêmement littéral. Elle fait ce qu’on lui demande, pas ce qu’on aurait voulu qu’elle fasse.
Un bon brief, en revanche, est un acte de clarté. Il pose le contexte : qui est l’audience cible ? Quel est le problème qu’on cherche à résoudre ? Quels sont les concurrents directs et qu’est-ce qu’on fait de différent ? Quel ton adopter ? Quels éléments factuels vérifier ou quels exemples faut-il inclure ? Comment s’inscrit ce contenu dans une stratégie plus large ? Avec ce type de brief détaillé et réfléchi, l’IA devient un vrai amplificateur. Elle vous fournit un brouillon que vous pouvez itérer rapidement, plutôt qu’une feuille blanche à remplir de zéro.
Vient ensuite l’étape du guidage et de l’itération. C’est un processus dialogué, pas un envoi unique. Vous envoyez votre premier prompt à l’IA, vous obtenez un résultat. Vous trouvez que le ton n’est pas bon, que l’angle est faible, que la structure ne fonctionne pas. Alors vous itérez. Vous ajustez le prompt. Vous posez des questions : « Et si on approchait le sujet par cet angle plutôt que celui-là ? » « Peux-tu enrichir cette partie avec des données chiffrées ? » « Le ton est trop académique, rends-le plus accessible. » C’est un aller-retour, une danse entre la créativité humaine et la capacité productive de l’IA.
Cette itération est critique. C’est ce qui sépare les gens qui produisent rapidement du contenu passable et ceux qui produisent rapidement du contenu excellent. La première génération de contenu IA est rarement la meilleure. Elle a besoin de friction, de challenge, de direction. À chaque itération, elle s’affine. Ce processus prend du temps mais il est indispensable.
Ensuite vient la vérification et la validation. Cette étape est non-négociable, notamment pour les contenus qui touchent à la santé, la finance, les faits techniques ou l’actualité. L’IA génère des contenus convaincants qui sont factuellement faux. Ce phénomène s’appelle les « hallucinations » dans le jargon de l’IA. Une affirmation peut sonner absolument vraie, être structurée de façon logique, et être complètement inventée. Google et les lecteurs détestent cela. Donc vous devez vérifier. Vous devez croiser les informations. Vous devez confirmer les chiffres, les citations, les faits avancés. C’est un travail de fact-checking rigoureux, exactement comme dans le journalisme traditionnel.
Mais il y a plus. Une fois le texte structurellement valide sur le plan factuel, vient l’étape de la personnalisation et de l’humanisation. C’est là que vous ajoutez la touche qui transforme un bon contenu en un grand contenu. Vous mettez en place une anecdote personnelle, un exemple concret tiré de votre propre expérience. Vous injectez un ton unique. Vous ajoutez du contexte local ou spécifique à votre industrie que seul quelqu’un qui y vit vraiment connaît. Vous citez les gens, les projets, les références qui comptent vraiment pour votre audience.
Dans ce contexte où la création de contenu devient stratégique, savoir utiliser l’IA pour le marketing digital ne se limite pas à la génération automatique. La vraie valeur naît de la capacité à orchestrer une stratégie de contenu assistée par l’IA, capable de planifier un calendrier éditorial intelligent, d’adapter les formats selon les canaux et de maintenir une cohérence éditoriale globale. C’est tout l’enjeu des formations IA de Tous les Jeudis : apprendre à allier créativité humaine et puissance algorithmique pour bâtir des dispositifs éditoriaux performants et durables.
C’est aussi à ce stade que vous pensez au SEO, mais pas de la façon naïve qu’on imagine souvent. Il ne s’agit pas d’injecter des mots-clés au hasard. Il s’agit de s’assurer que le contenu répond vraiment à la question que quelqu’un tape dans Google. Si quelqu’un tape « comment organiser une réunion productive », est-ce que votre article répond vraiment à cette question spécifique, ou est-ce que vous avez juste écrit 2000 mots génériques sur la productivité ? L’optimisation SEO intelligente c’est : « j’ai clairement répondu à cette question, j’ai fourni des conseils actionnables, et ma structure permet à quelqu’un de trouver rapidement ce qu’il cherche. »
Pourquoi tout cela est-il fondamental pour le SEO ? Parce que Google ne cherche plus juste des mots-clés pertinents. Depuis 2023-2024, Google cherche de l’E-E-A-T – du contenu qui démontre une véritable expertise, une expérience concrète, une autorité reconnue et une fiabilité totale. Un contenu produit en une heure par IA brute et balancé tel quel ne va jamais obtenir cela.
Formations IA générative
Explorez les origines de l’IA, ses enjeux éthiques et apprenez à interagir avec les IA génératives pour en tirer le meilleur parti. Cette formation exclusive vous offre la possibilité de progresser dans un secteur technologique en plein essor.
Quand la formation IA devient une question de vie ou de mort pour votre contenu
Si nous récapitulons : 50% des contenus web sont générés par IA, mais la majorité restent invisibles. Ceux qui rankent, ceux qui trouvent une audience, ceux qui créent de la valeur, ce sont les contenus hybrides (produits rapidement par l’IA mais pilotés stratégiquement par des humains). C’est le modèle gagnant émergent.
Ce modèle a plusieurs avantages compétitifs majeurs. D’abord, la vitesse. Pouvoir produire 10 articles au lieu de 3 en une journée, c’est énorme. Mais ce n’est pertinent que si ces 10 articles ont de la qualité. C’est le calcul d’équilibre : vitesse plus qualité égale avantage stratégique.
Ensuite, la diversification des formats. L’IA permet maintenant de générer non seulement du texte mais aussi des images, de l’audio, de la vidéo. Un responsable éditorial qui sait orchestrer cet ensemble peut créer une stratégie de contenu vraiment 360 degrés, la même idée déclinée en article blog, en vidéo YouTube, en podcast, en série de posts LinkedIn… C’est impossible à faire en tant qu’individu sans l’aide de la technologie. C’est devenu possible grâce à l’IA, à condition de savoir la diriger.
Et puis, il y a la cohérence éditoriale. Une question que se posent tous les responsables de contenu : comment garder une voix de marque reconnaissable, aimée, cohérente, quand on produit en très grand volume ? L’IA brute ne peut pas le faire, elle n’a pas d’identité. Mais une IA bien briefée, bien guidée, avec des instructions précises sur le ton, le style, les valeurs de la marque, celle-là peut reproduire la voix de façon étonnamment fidèle. Encore une fois, ça demande du travail en amont, mais une fois les paramètres posés, le retour sur investissement est considérable.
Mais il existe un goulot d’étranglement majeur. Comment monte-t-on une équipe en compétence sur ces processus hybrides ? Comment assure-t-on que tout le monde, du junior au manager, comprend cette danse entre IA et jugement humain ? Comment structure-t-on les workflows ? Comment définit-on les checkpoints où on valide plutôt que de laisser passer ? Ce ne sont pas des questions triviales.
Beaucoup de responsables éditoriaux, de directeurs marketing et de chefs de produit découvrent que leur équipe a utilisé l’IA de façon anarchique, sans cohérence, sans process, en acceptant souvent le premier résultat. Le résultat : du volume, mais pas de qualité. Du contenu invisible à Google. De la déception. D’autres, qui ont structuré l’approche, qui ont investi du temps en amont à former leurs équipes sur la bonne manière de briefer, itérer, vérifier et humaniser, ceux-là voient des résultats spectaculaires. Plus de contenu. Meilleur contenu. Meilleur ranking. Plus d’engagement.
Les organisations qui savent orchestrer humain et IA vont dominer le paysage du contenu. Ceux qui laissent l’IA conduire toute seule vont produire un murmure dans une mer de bruit, invisible, oublié, sans impact. Car au final, le vrai gain n’est pas technologique. C’est organisationnel et stratégique. C’est la capacité à produire plus vite, mieux et à grande échelle, tout en gardant la qualité, l’authenticité et la pertinence qui créent du vrai impact auprès de votre audience. Et c’est ça, en 2025, qui sépare les gagnants des perdants du paysage éditorial.
Il existe de nombreuses formations IA de qualité qui s’adressent aux entreprises, agences et institutions souhaitant accélérer leur stratégie de communication grâce à l’IA. Elles offrent un cadre concret, interactif et pragmatique pour transformer la génération automatique en véritable moteur de performance. Qu’il s’agisse de produire plus vite des contenus multimédias ou d’améliorer son référencement naturel avec l’IA, ces parcours combinent pédagogie, ateliers pratiques et accompagnement stratégique.
La question elle est vite répondue
Google pénalise-t-il le contenu généré par IA ?
Google ne sanctionne pas l’usage de l’intelligence artificielle, mais il dévalue les contenus pauvres ou sans valeur ajoutée. Un texte généré sans relecture ni enrichissement manque souvent d’E-E-A-T (Expérience, Expertise, Autorité, Fiabilité) et se classe mal. Selon l’étude Graphite, 86% des contenus produits uniquement par IA restent invisibles sur Google, tandis que ceux relus et humanisés performent bien mieux. Autrement dit, l’enjeu n’est pas d’éviter l’IA, mais d’apprendre à la maîtriser ce que permet une formation IA générative appliquée au contenu.
Comment optimiser le contenu généré par IA pour le SEO ?
Pour bien référencer un contenu IA, il faut structurer la démarche : définir son mot-clé et son intention, rédiger un prompt précis, itérer sur le résultat, puis enrichir avec son expérience et ses exemples. L’IA fait gagner du temps, mais seule une approche humaine garantit la pertinence et la crédibilité. Une formation IA SEO aide à intégrer ces réflexes : choisir les bons prompts, calibrer le ton, et transformer un texte brut en contenu réellement optimisé pour Google.
Le contenu hybride (IA + humain) rank-il vraiment mieux que le pur IA ?
Oui, toutes les données convergent. Les contenus co-produits entre humains et IA génèrent plus de trafic et d’engagement, car ils cumulent la rigueur algorithmique et la sensibilité éditoriale. L’humain apporte la nuance, l’exemple concret, la vérification : ce qui fait la différence aux yeux de Google et des lecteurs. C’est cette logique d’équilibre qu’on apprend dans les formations IA pour la création de contenu : faire de l’IA un copilote, pas un pilote automatique.
Combien de temps faut-il vraiment investir pour bien piloter une IA ?
En quelques semaines, il est possible d’acquérir les bons réflexes : formuler des prompts clairs, comparer les résultats, vérifier les sources. Le retour sur investissement est rapide : on produit plus, mieux, et à moindre coût. Les professionnels formés à l’IA constatent souvent un gain de 40 à 60% de temps par contenu, tout en améliorant la cohérence et la qualité. C’est une compétence durable, devenue essentielle pour le marketing et la communication digitale.
Quels types de contenu SEO fonctionnent vraiment bien avec l’IA ?
L’IA est redoutable sur les contenus structurés : guides, FAQ, fiches produit, comparatifs ou études de tendances. Elle permet de couvrir plus de mots-clés et d’élargir le champ sémantique. En revanche, pour les formats d’opinion, les témoignages ou les analyses expertes, l’humain reste indispensable. Une formation IA orientée SEO aide à distinguer ces deux univers et à utiliser l’IA là où elle apporte vraiment de la valeur.
Comment vérifier qu’un contenu généré par IA ne contient pas d’erreurs factuelles ?
La relecture humaine reste la meilleure assurance qualité. Il faut vérifier systématiquement les données chiffrées, les citations ou les faits techniques à l’aide de sources fiables. L’IA peut « halluciner” et inventer des chiffres crédibles mais faux : Google le détecte. Dans une démarche de contenu SEO avec IA, cette étape de fact-checking est obligatoire : c’est elle qui transforme une simple génération automatique en contenu de référence
Faut-il préciser que du contenu a été généré par l’IA ?
Google ne l’exige pas, mais la transparence inspire confiance. Indiquer que vous utilisez des outils d’IA pour accélérer la création de contenu, tout en précisant qu’il y a une supervision humaine, renforce votre crédibilité. Pour une marque ou une entreprise, cette posture de clarté et de modernité fait partie intégrante d’une stratégie de communication responsable avec l’IA.
Le volume de contenu généré à l’IA impacte-t-il ma stratégie SEO ?
Oui, mais pas comme on pourrait le croire. Produire beaucoup n’a d’intérêt que si la qualité suit. L’IA permet d’augmenter le volume tout en gardant un bon niveau éditorial, à condition d’avoir un cadre : thématiques, validations, ton. Une stratégie IA SEO bien structurée permet de couvrir davantage de mots-clés tout en conservant la cohérence et la pertinence globale du site.
Comment maintenir une voix de marque cohérente avec du contenu généré par IA ?
Il suffit de briefer correctement l’IA. Définissez un guide de style : ton, vocabulaire, valeurs, structure type. Intégrez-le dans vos prompts et ajustez au fil des générations. Après quelques itérations, la cohérence devient très stable. C’est une compétence au cœur des formations IA dédiées à la communication, où l’on apprend à créer des assistants capables de reproduire une identité éditoriale de marque.
Quel ROI peut-on attendre en optimisant son contenu IA pour le SEO ?
Les entreprises qui structurent leur usage de l’IA constatent en moyenne +20 à +30% de progression sur leurs positions SEO, et parfois un doublement du trafic organique en moins d’un an. En combinant IA et méthode, le contenu devient plus rapide à produire, mieux positionné et plus cohérent sur le plan éditorial. Une formation IA pour le référencement naturel permet de poser ce cadre méthodique et d’en tirer un retour sur investissement durable.
Grégory JEANDOT
Consultant sr et Formateur IA
Avec un langage simple (et non simpliste), Grégory décrypte l’univers de l’IA générative. Pas de sémantique complexe ou d’approche trop verbeuse : l’objectif est de faire monter tout le monde en compétence !