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Sam Altman nous prévient : il faut voter Benoît Hamon en 2027

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Dans son dernier article, Sam Altman en est convaincu : nous approchons d’une intelligence artificielle générale qui va nous remplacer. C’est déjà acté, mais pas de panique, ASKIP c’est pour notre bien !

Quand Sam entretient le mythe de celui qui a la plus grosse

« L’intelligence d’un modèle d’IA est à peu près égale aux ressources utilisées pour l’entraîner et le faire tourner ». C’est-à-dire que si on investit de gros moyens (en calcul, en données, etc.), la progression de la performance est presque mathématiquement garantie. L’échelle compte, et la courbe est limpide : plus tu mets d’argent pour ton GPU ou tes serveurs, mieux ton modèle se débrouille. Évidemment, ça favorise les mastodontes de la tech, mais la chute rapide des coûts pourrait ouvrir la porte à des acteurs plus modestes à moyen terme. Et que dire de Deepseek qui a fait la démonstration qu’on peut faire plus avec moins ?

« Le coût d’usage d’un modèle d’IA est divisé par 10 tous les 12 mois ». Il cite l’exemple de GPT-4, dont le coût par token aurait baissé 150 fois entre début 2023 et mi-2024. Comparée à la mythique loi de Moore (divisé par 2 tous les 18 mois), cette dynamique fait passer cette dernière pour une douce promenade dominicale. Résultat : plus c’est abordable, plus les gens l’utilisent, et plus ça s’améliore. On est dans un cercle vertueux selon le boss d’OpenAI.

« La valeur socio-économique d’une intelligence en augmentation linéaire est de nature super-exponentielle ». En d’autres termes, même une progression “modeste” en apparence de l’intelligence disponible a des retombées gigantesques. L’impact ne croît pas proportionnellement, mais bien plus vite. C’est un peu comme la révolution Internet : elle n’a pas seulement amélioré nos échanges de mail, elle a redéfini la façon de travailler, de communiquer, de commercer, etc. Imaginez le même phénomène, mais porté à la puissance mille avec une intelligence ultra-polyvalente.

L’IA générale : un progrès fulgurant… mais pour qui ?

Sam Altman l’affirme : « Notre mission est de faire en sorte que l’IAG bénéficie à toute l’humanité. » Il rappelle aussi que l’histoire nous montre un certain équilibre : les révolutions technologiques passées (électricité, ordinateur, transistor, Internet) finissent par élever le niveau de vie général. Sauf qu’on sait aussi que la répartition de ces bénéfices n’est jamais équitable (et c’est un euphémisme). Selon Sam, les inégalités « peuvent » se creuser, à moins de mettre en place des mécanismes pour les réduire. Oui bien sûr… on y croit au sursaut solidaire de l’humanité !

L’enjeu est de taille car si l’AGI réalise son potentiel, Altman nous explique qu’on pourrait arriver à un point où « en 2035, toute personne pourrait mobiliser l’équivalent de la capacité intellectuelle de tout le monde en 2025 ». Une sorte de multiplication des talents, de la créativité, de la puissance de réflexion accessible à chacun d’entre nous. Mais si l’accès à cette “intelligence illimitée” est confisqué par quelques puissants, on retombe sur les travers classiques : une petite élite profite de la disruption, tandis que les autres restent sur le carreau. Bref un épisode classique de Black Mirror.

Plus d’agent IA, donc moins de travail !

Sam Altman nous parle aussi des IA agents qu’on déploierait comme des collaborateurs virtuels. Il prend l’exemple du domaine du logiciel : “Imaginez un agent capable de faire la majorité des tâches d’un ingénieur software junior dans une grosse boîte, pour des projets courts.”

Pas le génie créatif ultime, certes, mais suffisamment solide pour rédiger et débugger du code, comprendre les requêtes, tester, itérer… Maintenant, multipliez ça par 1 000, ou 1 million, et transposez dans tous les secteurs de la “connaissance”. La productivité potentielle est titanesque, et on imagine aisément l’impact sur le marché de l’emploi. Dans un scénario idéal, ces agents nous libèrent des tâches répétitives et nous laissent plus de temps pour l’innovation, la recherche, l’art, la relation humaine, etc. Dans un scénario moins idéal, beaucoup de personnes voient leurs compétences rendues obsolètes si la transition n’est pas accompagnée. #RevenuUniversel #HamonPresident

On connaît la chanson : “Toute révolution crée de nouveaux métiers.” Certes, mais on n’a jamais vu de révolution qui promette, à une telle vitesse, d’automatiser massivement des tâches dites “cognitives”. Grosse interrogation, donc : la création de nouveaux emplois sera-t-elle assez rapide et accessible ? Ou risque-t-on un choc majeur des ressources humaines ?

Gouvernance, libertés et dérives à venir

Autre sujet abordé : la manière de gérer le pouvoir colossal de l’AGI. Altman avertit : “Le risque, c’est que des gouvernements autoritaires utilisent l’IA pour contrôler leurs populations via la surveillance de masse et la perte d’autonomie.”

La reconnaissance faciale, l’analyse automatique des données, les capacités de profilage à grande échelle… On voit bien que la boîte de Pandore est déjà entrouverte. Plus l’IA devient performante, plus elle peut être mise au service de dérives autoritaires. Et plus l’équilibre “souveraineté vs. sécurité” s’annonce délicat, voire impossible.

Altman le reconnaît, il faudra « des choix difficiles et probablement impopulaires » sur la sécurité autour de l’AGI. Malgré tout, il affirme qu’il faut aller vers davantage de transparence, d’Open source et de contrôle décentralisé pour éviter le scénario cauchemardesque d’États-espions. Reste à voir comment on arbitre entre ouverture et prudence, surtout à l’échelle internationale, quand certains régimes ne partagent pas forcément la même vision de la liberté.

Bref, le décor est planté : To be continued

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